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jeudi 7 septembre 2017

Caroline Thanh Hương giới thiệu chương trình nghe nhạc sống của groupe Eagles.

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Nếu lần đầu tiên bạn muốn nghe nhạc ngoại quốc mà những bản nhạc này không đi vào con tim của bạn thì thật khó hiểu đó.
Ban nhạc Eagles tuy được hình thành tại Californie, nhưng 4 anh nhạc sĩ này đến từ những tiểu bang khác nhau của nước Mỹ.
1/ Glenn Frey, guitariste originaire de Detroit
  2/ le Texan Don Henley a été le batteur de Shiloh
  3/ Randy Meisner, qui vient d'un bled du Nebrask
và người cuối cùng là Bernie Leadon, venu de Minneapolis.
Họ có thể vừa sử dụng nhạc cụ khác nhau, nhưng ai cũng có thể hát được thật hay.
Thành lập từ những năm 1970, và mãi còn tồn tại đến năm 2000 thật kỳ diệu.
Đọc thêm tài liệu dưới đây.
Năm 2016, Gleen Fray, qua đời ở tuổi 67.
Anh vừa là ca sĩ, vừa là nhạc sĩ đánh đàn cho ban nhạc và nổi tiếng nhất với bài Hotel Californie.
Quý anh chị có thể tìm đọc lại bài đã post trên báo pháp ở phần dưới sau bài giới thiệu về groupe Eagles..
Cách hay nhất để biết hay nhớ đến những bản nhạc bất hủ mà groupe này cho ra đời, mời quý anh chị thưởng thức nhạc trong Youtube với gần 1 giờ sân khấu của họ.
Caroline Thanh Hương



















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La Californie est un nouvel Eldorado au début des années 70, un puissant aimant pour tous ceux qui brandissent les étendards de la contre-culture. Musicalement, le bouillonnement est d'une telle intensité que des musiciens se précipitent de tous les Etats-Unis pour y participer. C'est le cas des quatre membres fondateurs de Eagles, puisque aucun d'eux n'est originaire de Californie. Ils ont, par contre, déjà un substantiel passé musical. Glenn Frey, guitariste originaire de Detroit a joué avec Bob Seger ; le Texan Don Henley a été le batteur de Shiloh ; Randy Meisner, qui vient d'un bled du Nebraska est le bassiste fondateur de Poco ; enfin, Bernie Leadon, venu de Minneapolis, a prêté ses talents de multi-instrumentiste aux Flying Burrito Brothers.

Chacun des futurs Eagles possède également une voix et des capacités certaines de chanteur. En 1971, le manager de Linda Ronstadt cherche à rassembler un groupe de country rock capable de soutenir sa protégée avec brio. Don Henley et Glenn Frey cherchent également à monter un nouveau groupe et ils se prêtent à l'expérience. C'est sur la scène de Disneyland, en juillet, que Randy Meisner et Bernie Leadon se joignent au groupe. Ce sera en fait leur seul concert ensemble pour Linda Ronstadt, même s'ils jouent tous sur son premier album.

Nouveau western

Le talent naturel des quatre musiciens et leur complémentarité immédiate les encouragent à persévérer. Lleur ami Jackson Browne les présente bientôt à David Geffen, alors qu'il s'apprête à lancer son label Asylum Records. Le nom de Eagles est vite choisi et le groupe met au point son répertoire en jouant durant un mois dans un obscur club du Colorado. L'équipe s'envole ensuite pour l'Angleterre et enregistre Eagles, son premier album avec Glyn Johns aux manettes. Ce sont deux semaines intenses, avec le producteur-despote habitué aux Who, Rolling Stones et autres Led Zeppelin, qui permettent d'emblée la réalisation d'un grand album. « Peaceful, Easy Feeling », « Take It Easy » et « Witchy Woman » sont autant de bombes qui vont imposer le son et les compositions des Eagles. Richesse d'un son foisonnant, en plus des capacités étendues de chacun des Eagles, écriture fluide de titres county-rock qui évoquent un Ouest légendaire, harmonie des voix frôlant la perfection. La sortie de l'album, en juin 1972, impose instantanément Eagles comme des maîtres de la scène country-rock.

Les musiciens tournent sans relâche en 1972 et 1973, avant de retourner en Angleterre enregistrer Desperado. Sergio Leone vient de réaliser les plus grands westerns spaghetti et l'iconographie fantasmée de l'Ouest sauvage se marie à merveille avec l'attitude rebelle des années 70. Desperado devient le point de rencontre de ces deux mondes. Les Eagles sont vêtus en hors-la-loi sur la pochette, Stetsons, jambières de cuir, colts dans les Holsters, mal rasés et cheveux longs : Clint Eastwood et Lee Van Cleef n'ont qu'à bien se tenir ! Sur Desperado, Don Henley a pris confiance dans ses talents de compositeur et co-signe la majorité des titres avec Glenn Frey, il apporte sa faconde de Texan pour retranscrire les mythes de la frontière. « Desperado » est une ballade poignante et « Tequila Sunrise » devient immédiatement l'un des titres emblématiques du groupe.

Après la tournée Desperado en 1973, le groupe s'envole de nouveau pour l'Angleterre en vue d'enregistrer son troisième album. Les premières séances de On the Border marquent vite la rupture avec Glyn Johns, les Eagles choisissent alors de confier la réalisation de l'album à Bill Szymczyk, producteur d'un certain Joe Walsh. Si l'album se veut plus rock que country, il respecte cependant l'habituel habile dosage entre les titres pêchus et les ballades ; c'est d'ailleurs le tempo lent de « The Best of My Love » qui permet aux Eagles d'élargir encore leur public. L'autre nouveauté de On the Border est l'intronisation de Don Felder comme cinquième membre des Eagles. Avec le succès conséquent de leurs trois premiers albums, Eagles devient un des groupes phares de cette moitié de décennie ; il a imposé un style fait de mélodies polies, de chants aériens, de soudaines fulgurances de guitares, ils symbolisent la poésie des grands espaces, le mythe du cow boy solitaire au coeur tendre.

Les hors-la-loi font sauter la banque

L'arrivée de One of These Nights en 1975 est dans la continuité de ces débuts, la pochette représente un magnifique et inquiétant totem indien, le contenu montre un groupe arrivé à l'équilibre parfait de ses influences rock, country et folk western ; chaque ballade est puissante, chaque tempo rapide est poétique. Là est le secret de la formule chamanique des Eagles : insuffler de la violence dans les moments tendres et du lyrisme dans les tempos échevelés. De « One of These Nights » à « After the Thrill Is Gone » en passant par « Lyin' Eyes » et « Take It to The Limit », c'est le meilleur des Eagles qui est présent sur cet album, un groupe au sommet de son art et de ses capacités créatives.

L'infernal balancier album/tournée reprend par une tournée mondiale qui débute aux Etats-Unis, mais le 20 décembre 1975 Bernie Leadon quitte la tournée et Eagles : il est remplacé au pied levé par Joe Walsh. Phénomène musical et commercial majeur, les Eagles vont réaliser un incroyable tour de force : publier un Greatest Hits après seulement quatre albums. Le pari est fou, son résultat est démesuré : Their Greatest Hits (1971-1975) devient une des plus grosses ventes d'albums de tous les temps, avec vingt six millions de copies vendues aux Etats-Unis seulement ; il ne sera concurrencé que par le Thriller (1982) de Michael Jackson. Cette course effrénée de broncos sauvages va mener les Eagles encore plus loin, encore plus haut, en décembre 1976 avec la sortie de l'album Hotel California.

L'arrivée de Joe Walsh a enrichi la palette du groupe : il est plus inventif et moins marqué country que Bernie Leadon. Les Eagles ont changé d'époque,  sont descendus de leurs chevaux, les voilà en voiture cherchant un hôtel dans une Californie crépusculaire. Comment décrire l'un des plus grands morceaux de l'histoire du rock ? La montée d'arpèges comme un interminable escalier, les voix hantées qui peuplent les chambres désertes, la rythmique soyeuse renvoyée par les miroirs brisés, le refrain ironique comme un seau à champagne abandonné, « Hotel California » est unique et il nous a tous emprisonnés, son texte à double sens évoquant l'enfer de la drogue. L'album est moins country qu'à l'habitude, le son lui-même est différent, plus sec, plus mat, Hotel California se veut plus contemporain, plus « pop » également. Nul recoin de la planète n'est épargné : Hotel California est l'album de l'année 1976, qui contient une collection de titres fabuleux tels « New Kid in Town » ou « Life in the Fast Lane », qui sont acclamés par un public où toutes les générations se mélangent. La rançon à payer pour les hors-la-loi du rock est une énième tournée, celle de la lassitude pour Randy Meisner, qui quitte le groupe en septembre 1977.

Un curieux hasard fait de Timothy B. Schmit, qui lui avait déjà succédé au sein de Poco, son remplaçant au sein des Eagles. Les tournées incessantes, les honneurs, les parties, ralentissent le vol des Eagles et leur nouvel album The Long Run met trois ans avant de sortir, alors qu'il ne s'était jamais écoulé plus de 18 mois entre les précédents disques. Donner une suite à Hotel California n'est pas une chose facile, d'autant qu'en trois ans le rock « classique » a été balayé par le punk puis la new wave. Les Eagles semblent maintenant surannés, leur décor est devenu une ville-fantôme balayée de poussière. The Long Run contient bien un tube avec « Heartache Tonight », mais l'ensemble ne révèle pas la flamme habituelle, le souffle de légende habitant les autres albums des Eagles. Cette baisse de créativité et d'enthousiasme n'est pas démentie par le pâle Eagles Live de 1980, double album boursouflé, plus contractuel que nécessaire : les versions des classiques du groupe sont dépourvues d'intérêt, trop proches des versions studio pour reproduire l'énergie d'un enregistrement en public, seule leur magnifique version du « Seven Bridges Road » de Steve Young sortant du lot.

C'est sans surprise qu'en mai 1982, la séparation des Eagles est annoncée et elle va durer douze ans. Après des carrières solo d'intensité variée, suite au succès surprenant de l'album hommage Common Thread: The Songs of The Eagles en 1993 (trois millions de ventes aux Etats-Unis), les Eagles reprennent la route en 1994 pour une tournée censée durer huit mois et qui se prolonge, durant finalement deux ans de plus. L'ennuyeux est la parution de Hell Freezes Over, mélange de quelques nouveaux titres et d'enregistrements en public. Malgré son incongruité, l'album est un des succès de 1994, principalement aux Etats-Unis (quinze millions à lui tout seul sur le territoire), où plus de soixante millions d'albums se sont vendus, en vingt deux ans de carrière.

Résurrection

En voie de disparition les Eagles ? Entre une intronisation au Rock 'n' Roll Hall of Fame de 1998 (où les sept membres originaux sont pour la première fois ensemble sur scène) et le sublime Millenium Concert de Los Angeles inclus dans le coffret Selected Works 1972-1999 paru en 2000, le groupe semble plus momifié que potentiellement vivant. Mais le Grand Scénariste du Rock 'n' roll veille. Long Road Out of Eden c'est un peu l'équivalent d'Impitoyable, de Clint Eastwood, pour le western : une ultime chevauchée, un dernier règlement de compte, une mise au point finale.

Les quatre survivants, Don Felder ayant été débarqué soudainement (il intente un procès au groupe en 2001, qui se conclut par un accord à l'amiable fin 2007), livrent un album intemporel, un recueil de ballades et de rock teinté de country comme il n'en existe plus, album nostalgique évidemment, crépusculaire un peu, plein d'espoir également car le soir qui se couche annonce l'éveil du matin. Les Eagles sont en vie et ils vont bien, prêts à délivrer une dose de plaisir comme en témoigne le majestueux « Long Road Out of Eden », « Waiting in the Weeds », « Guilty of the Crime » ou encore « Busy Being Fabulous ». Long Road Out of Eden est un double CD ambitieux qui fait mieux que ressusciter Eagles : il montre que leur style a largement sa place dans le concert musical des années 2000 tant il est inégalé.

Mort de Glenn Frey, guitariste et chanteur des Eagles


Le co-compositeur de plusieurs tubes du groupe américain, dont « Hotel California », est décédé à l’âge de 67 ans.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par











Le groupe, dont Glenn Frey, ici en 2010, était le guitariste, était mondialement connu pour son titre « Hotel California ».

Des millions de gens avaient fredonné l’air d’Hotel California, en dansant un slow. La chanson la plus célèbre du groupe américain Eagles, par laquelle débutait l’album du même nom, publié en décembre 1976, reste le plus important succès de la formation de country-rock, avec 32 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie, dont la moitié aux Etats-Unis. Chantée par le batteur Don Henley et dotée d’un entremêlement soliste par les guitaristes Joe Walsh et Don Felder, Hotel California vient de perdre l’un de ses co-auteurs-compositeurs, le guitariste et chanteur Glenn Frey. Sa mort à New York, des suites de complications de trois maladies conjointes, dont une pneumonie, a été annoncée, lundi 18 janvier, par sa famille et les membres du groupe.

Country-rock et harmonisation vocale

Agé de 67 ans, Glenn Frey était, avec Don Henley, le seul membre d’origine des Eagles, fondé à Los Angeles en 1971. Né le 6 novembre 1948 à Detroit (Michigan), Glenn Frey a déjà une petite réputation lors de la création d’Eagles. Il a participé à plusieurs formations folk et rock, composé plusieurs chansons et a fait partie, avec Henley, du groupe qui accompagne Linda Ronstadt. D’où va éclore la formation historique des Eagles.
Avec un premier petit succès, Take It Easy, au printemps 1972, chanté par Frey et co-composé avec Jackson Browne, et un premier album, Eagles met au point une forme de country-rock avec une belle place laissée à l’harmonisation vocale, comme au même moment The Doobie Brothers ou America. Avec la sortie de Desperado, en avril 1973, la collaboration entre Henley et Frey, qui a alors le rôle de guitariste soliste, s’intensifie pour l’écriture (Desperado, Tequila Sunrise…) et l’attribution de la voix principale à l’un ou l’autre sur les chansons.

Une tournure plus rock

Avec On The Border, en 1974, le son général du groupe prend une tournure plus rock. La réputation du groupe, qui va bientôt compter dans ses rangs les guitaristes Don Felder et Joe Walsh – minorant de fait le rôle d’instrumentiste de Frey –, commence alors à s’étendre hors des Etats-Unis. Ce que confirme le succès en Europe, en juin 1975, de One Of These Nights, plus pop, pour lequel Henley et Frey signent deux des trois tubes, la chanson-titre, interprétée par Henley, et Lyin’Eyes, chantée par Frey.
Après Hotel California, le groupe enregistre encore l’album The Long Run, qui sort en 1979. A l’issue d’une ultime tournée estivale en 1980, Frey quitte le groupe, qui se séparera quelques mois après et ne se reformera qu’en 1994. La carrière solo de Glenn Frey bénéficiera, aux Etats-Unis, de l’aura de sa participation aux Eagles, mais moins que celle de Don Henley. Il enregistre un premier album solo, No Fun Aloud (1982), avec de nombreux musiciens invités, une section de vents, des cordes. Suit The Allnighter (1984), sur lequel il joue de tous les instruments, plus orienté soul-pop. Une manière que prolonge en 1988 le disque Soul Searchin’. Son dernier album solo, en 2012, After Hours, avait été l’occasion pour Glenn Frey de proposer de plaisantes interprétations de grands classiques du jazz et du rock.

Quelques dates
6 novembre 1948
Naissance à Detroit (Michigan).
1971
Co-fonde le groupe Eagles, avec le batteur et chanteur Don Henley.
1974-1975
Début du succès mondial des Eagles, dont Frey est l’un des principaux auteurs-compositeurs.
1982
« No Fun Aloud », premier album solo.
18 janvier 2016
Mort à New York.



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Eagles Lyrics

"New Kid In Town"

There's talk on the street; it sounds so familiar
Great expectations, everybody's watching you
People you meet, they all seem to know you
Even your old friends treat you like you're something new

Johnny come lately, the new kid in town
Everybody loves you, so don't let them down

You look in her eyes; the music begins to play
Hopeless romantics, here we go again
But after awhile, you're lookin' the other way
It's those restless hearts that never mend

Johnny come lately, the new kid in town
Will she still love you when you're not around?
There's so many things you should have told her,
but night after night you're willing to hold her,
Just hold her, tears on your shoulder

There's talk on the street, it's there to
Remind you, that it doesn't really matter
which side you're on.
You're walking away and they're talking behind you
They will never forget you 'til somebody new comes along
Where you been lately? There's a new kid in town
Everybody loves him, don't they?
Now he's holding her, and you're still around
Oh, my, my
There's a new kid in town
Ooh, hoo
Everybody's talking 'bout the new kid in town
Ooh, hoo
Everybody's walking' like the new kid in town
There's a new kid in town
There's a new kid in town
I don't want to hear it
There's a new kid in town
I don't want to hear it
There's a new kid in town
There's a new kid in town
There's a new kid in town



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