Đi viếng nơi nào ở nước pháp thú vị bằng đi viếng đường hầm ở Naours.
Một con đường hầm được đào để trú ẩn khi giặc đến, để cất giữ lương thực và bây giờ là nơi cho du khách đến xem tại Naours, dépqrtement de la Somme, trong nước pháp.
Với 9 độ rưỡi ở bất kỳ thời tiết nào, nơi đây cũng là chỗ để khám phá và thăm viếng cho biết nếu có cơ hội đến département La Somme.
À Naours (Somme), on a un bon moyen de se protéger du soleil. Il
suffit de suivre Claire, dans les souterrains. Ici, au fil des siècles,
les habitants se sont mis à l'abri des invasions : les barbares, les
Normands, les Allemands. Depuis le début de la semaine, c'est plutôt du
soleil qu'on se cache, enfin qu'on se muche. "Se mucher en picard
signifie se cacher, donc la cité souterraine, c'est 300 muches de taille
plus ou moins différentes. C'est dans ces muches que les Hommes
venaient se réfugier, mais aussi protéger le bétail et les récoltes", explique Claire Amiable, responsable du site de la cité souterraine de Naours.
Au cœur de la mystérieuse cité souterraine de Naours
Dans
la Somme, à quelques kilomètres d’Amiens, à Naours, se cache une
véritable cité souterraine aux multiples vies. Un lieu secret taillé
dans la craie dont l’origine reste floue. Découverte.
Le
feu de la Première Guerre mondiale laminait les troupes anglo-saxonnes
du front de la Somme à trente kilomètres de là. Pour se reposer et se
changer les idées, les soldats faisaient déjà du tourisme et
découvraient les grottes de Naours. En témoignent les nombreux écrits
retrouvés récemment.
Lors de la Seconde Guerre mondiale,
changement d’ambiance avec les Allemands, qui y sont restés cachés. De
leur passage, plus de traces. Des documents étaient bien sur place, mais
à la Libération, le boucher du village emballa ses viandes avec.
Depuis, plus de soldats, mais des touristes réguliers qui s’enfoncent à
33 mètres sous terre, à une température de 9,5 °C.
Avant cela, il
fallait découvrir ces « muches » – ou « cachettes » en picard – taillées
dans la craie. C’est l’abbé Danicourt qui les trouve en décembre 1887.
Le curé du village, doté d’un esprit scientifique, est archéologue et
spéléologue à ses heures. Il encourage ses ouailles à venir creuser et
aménager les lieux. Il développe même les premières visites et place des
panneaux explicatifs un peu partout.
L’origine de ces muches est
encore inconnue mais de nombreuses traces retrouvées sur place attestent
d’une activité importante vers les XVIe et XVIIe siècles. Périodes
sanglantes où les massacres, pillages et invasions étaient courants. Les
grottes servaient alors de refuges pour les habitants persécutés. On y
dénombre plus de 150 pièces, un lieu de culte, une salle des fêtes, des
chambres, six cheminées sur un peu plus de deux kilomètres de galeries.
De quoi patienter pendant quelques jours, mais ne pas y rester toute sa
vie. Site internet: citesouterrainedenaours.fr La
cité souterraine de Naours a été trouvée en 1887 par l’abbé Danicourt,
le curé du village. Ici un panneau indicateur installe par l’abbé.
(Photo : Stéphane Dubromel)La
cité souterraine de Naours compte plus de 150 pièces, un lieu de culte,
une salle des fêtes, des chambres, sur un peu plus de deux kilomètres
de galeries. (Photo : Stéphane Dubromel) La
salle des ancêtres, en l’honneur des anciens habitants de la ville. Le
calvaire a été érigé par l’abbé Danicourt. (Photo : Stéphane Dubromel) Escalier en briques construit par les Allemands lors de l’occupation. (Photo : Stéphane Dubromel) Ossuaire d’animaux retrouvés sur place. (Photo : Stéphane Dubromel) Vierge
à l’Enfant dans la salle de la Rotonde, un lieu de passage. La statue
dressée par l’abbé lors de la découverte des lieux. (Photo : Stéphane
Dubromel) Une
cheminée. Le système d’évacuation des fumées avait sa sortie en surface
chez le meunier, laissant la cité incognito sous terre. (Photo :
Stéphane Dubromel) Écrits
de soldats. Celui de Carver est daté de 1919, car les soldats sont
restés sur place quelque temps après l’armistice. (Photo : Stéphane
Dubromel) La
salle des fêtes. On y trouve un tableau où étaient inscrites les dates
des fêtes religieuses, ainsi qu’une pierre servant à la découpe de la
viande. (Photo : Stéphane Dubromel) L’église. Naours. (Photo : Stéphane Dubromel) La salle des congrès, inaugurée lors du congrès d’archéologie de 1893. (Photo : Stéphane Dubromel)Fausse
chapelle érigée par l’abbé à la place d’un glissement de terrain ayant
permis la découverte des grottes. (Photo : Stéphane Dubromel)
9,5 degrés toute l'année
Sur
les trois kilomètres de galeries, plus d'un tiers est ouvert à la
visite. L'occasion de découvrir une vraie ville sous terre avec ses
carrefours et ses places publiques, de quoi se rafraîchir les idées.
Dans les souterrains, la température ne bouge pas : 9,5 degrés toute
l'année. Mais en remontant à la surface, en cette fin août, attention
tout de même au choc thermique.
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