Những con huîtres sau này đa số được sinh ra trong những phòng thí nghiệm, vì vậy chúng được chế tạo ra để kịp bán cho những ngày lễ cuối năm.
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Caroline Thanh Hương
Réveillon : une huître sur trois est "artificielle"
Un tiers de la production française d'huîtres provient de coquillages conçus en laboratoire, ce qui n'est précisé nulle part au consommateur, rapporte "Le Parisien".
Elles sentent bon l'iode et le grand air et évoquent l'océan. Pourtant, un tiers de la production d'huîtres française est en réalité né dans un laboratoire : ce sont les huîtres triploïdes. Comme le racontent Le Parisien et Franceinfo, ces huîtres sont nées en 2001 dans un laboratoire de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Les scientifiques cherchent à créer une huître qui pourra être consommée toute l'année et non simplement les mois "en r", il faut donc pour cela créer une huître qui soit stérile et donc, sans période de reproduction, jamais laiteuse.
Pour cela, ils vont donc jouer avec les chromosomes. Un supermâle est créé artificiellement et doté de quatre chromosomes, il est croisé avec une huître femelle normale à deux chromosomes. Le croisement de ces deux huîtres, réalisé dans une écloserie, va donner une huître à trois chromosomes, l'huître triploïde. Elle présente plusieurs avantages pour les producteurs, en plus d'être stérile et non laiteuse, elle va grossir plus et plus vite puisqu'elle n'a pas besoin de se reproduire. Pour Jean-Charles Massabuau, chercheur au CNRS cité par Le Parisien, il ne s'agit pas d'OGM puisque aucune caractéristique n'est ajoutée, mais bien d'OVM, organismes vivants modifiés.
Pour cela, ils vont donc jouer avec les chromosomes. Un supermâle est créé artificiellement et doté de quatre chromosomes, il est croisé avec une huître femelle normale à deux chromosomes. Le croisement de ces deux huîtres, réalisé dans une écloserie, va donner une huître à trois chromosomes, l'huître triploïde. Elle présente plusieurs avantages pour les producteurs, en plus d'être stérile et non laiteuse, elle va grossir plus et plus vite puisqu'elle n'a pas besoin de se reproduire. Pour Jean-Charles Massabuau, chercheur au CNRS cité par Le Parisien, il ne s'agit pas d'OGM puisque aucune caractéristique n'est ajoutée, mais bien d'OVM, organismes vivants modifiés.